Virlet est un petit village français, situé dans le département du Puy-de-Dpome et la région d’Auvergne. La commune s’étend sur 17,4 km² et compte 271 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 15,6 habitants par km², Virlet a connu une nette hausse de 10,6 % de sa population en rapport avec 1999. Entouré par les communes de Pionsat, La Crouzille et La Cellette, Marcillat en Combraille, Ronnet et Saint-Fargeol.
Virlet est situé à 22 km au Sud-Est de Montluçon la plus grande ville à proximité. Situé à 528 mètres d’altitude, le Bouron après avoir passé le Moulins de Bellaigues traverse le village de Virlet. La commune est proche du parc naturel régional des Volcans d’Auvergne.
- Equipe municipale :
- Maire : BEAUMONT Marc
- Adjoints : JEDREZEJEWSKI Irène, BERTHON Guy, MEGEMONT Josette
- Conseillers : BRU Jean-Claude, FAUGERE Lucette, GELINAT Jean-Pierre, JOUHENDON Bernard, PETIPAS Marylène, SCHERB Catherine, TAUTOU Pierrette
- Secrétaire de mairie : MEUNIER Michèle
- Géographie :
- Nombre d’habitants : 271
- Nom des habitants : Virletois et Virletoises
- Superficie : 1737 ha
- Densité : 15,6 hab / km²
- Altitude moyenne : 547 m
- Situation géographique :
- 25 kms de Montluçon
- 80 kms de Clermont-Ferrand
- Tourisme :
- Sites naturels : Etang des Gelines, Etang de La Vialle (tous les deux sont privés mais visite possible)
- Sites patrimoniaux : Abbaye de Bellaigues et Château de Perdechat
- Accueil / hébergements : 2 gîtes
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- Autres :
- Moulin Neny (Route des Moulins d’Auvergne)
- Chapelle de Ghergutte (privée)
- Domaine de Chauvatier (privé)
- Autres :
- Services :
- Salle des fêtes
- Bibliothèque tous les dimanches matin de 11h00 à 12h00. Atelier création les 1er mercredi du mois (14h00/16h00)
- Coordonnées de la mairie :
- Coordonnées postales : Le Bourg 63330 VIRLET
- Tel : 04 73 52 31 23
- Fax : 04 73 52 31 79
- Mel : mairie-virlet@wanadoo.fr
- Ouverture : mardi et jeudi de 9h30 à 12h00 et samedi de 14h00 à 16h00
- Permanence du maire sur rendez-vous
- Site Internet : http://www.infomairie.net/63-virlet/
- Spécificité de la commune :
- LEGENDE DU DOCTEUR PIQUAND : Le Moine chasseur
La première période de l’abbaye de Bellaigues n’a pour ainsi dire pas d’histoire : enrichis par les libéralités des sires de Montluçon, vivant presque à l’écart du reste du pays, au milieu d’une forêt très giboyeuse, et à côté d’étangs et de rivières riches en poissons de toute sorte, les moines partageaient leurs temps entre la prière, la chasse et la pêche. Peu à peu la prière et les offices furent progressivement délaissés ; la chasse et la pêche devinrent l’occupation principale des moines, si bien qu’il eût été plus facile de les trouver dans les bois qu’à la chapelle. Plus que tous les autres, un grand gaillard solidement découplé, haut en couleur, pensait à la chasse jour et nuit ; ne voyant dans ses rêves que bêtes à poil, bêtes à plumes. Il avait même au pied de sa stalle, dans le chœur, une niche pour son chien, et entremêlait sacrilègement, dans ses prières, les termes de vénerie aux noms des saints et des saintes qui, pendant toute l’éternité, pourront sans se lasser, au milieu des trônes et des dominations, contempler la gloire de Dieu. Ses supérieurs, pour lui, se montraient d’une indulgence coupable. Ils étaient tous chasseurs, et admiraient au fond les exploits de leur pourvoyeur de gibier. Puis vinrent les douces remontrances et, enfon, les sévères admonestations. Rien n’y faisait. Il promettait de se corriger et, comme le chien de l’Ecriture qui revient à son vomissement, il s’enfonçait de plus en plus dans son péché. Hélas ! la main du Seigneur devait s’appesantir sur lui, et le châtiment fut terrible ! Il faut vous dire que les moines de Bellaigues vénéraient tout particulièrement Notre-Dame de l’Assomption, patronne de leur monastère, et qu’ils célébraient sa fête avec grand éclat. En ce jour, trois fois saint, la chapelle déployait toute sa magnificence et, de tous les lieux d’alentour, on y venait entendre la messe. Or notre moine, s’étant dit que manger, après célébration du saint sacrifice, un civet cuit à point, n’était sans doute pas péché mortel, résolut de se mettre en chasse. C’était sa manière d’honorer la Bonne Dame et il la jugeait excellente. Donc, à la pique du jour, il part et se rend dans le bois de Champeaux où foisonnaient lapins et lièvres. Tout à coup passe devant lui un lièvre, un lièvre comme il n’en avait jamais vu ; il était gros, il était grand, mais gros et grand comme ils peuvent l’être seulement dans le pays des légendes. Son poils est fauve ardent, ses yeux rouges brillent comme des tisons ; ses longues oreilles ne se couchent pas en arrière comme celles des autres lièvres, mais semblables à deux cornes se dressent droites au-dessus de la tête. Chose singulière, il boite des pattes de devant et cependant marche d’un pas égal et mesuré. A peine l’a-t-il vu que notre moine se dit : « A tout prix, je l’aurai ! ». Il se lève donc et le suit. Le lièvre lui fit gravir la côte d’Aizier. En ce moment les tintements de la cloche annonçaient déjà la première messe. Le moine n’y songeait guère : il était entraîné du côté de Meaux et descendait vers le ruisseau du Bouron. Ils franchirent un deuxième ruisseau et gagnèrent le plateau de la Crouzille, puis revinrent jusqu’au carrefour de Moncocu, lieu maudit où les sorciers et les sorcières venaient faire leur sabbat. Trois fois, le lièvre en fit le tour, comme s’il se fût complu en un lieu aimé. Et même, si le moine avait pu une seule minute quitter son gibier des yeux, il aurait aperçu, accroupi sur une pierre, un vagabond couvert de haillons rouges qui, lorsqu’il passa vers lui, fit entendre un rire moqueur. Il ne vit pas davantage bien d’autres choses extraordinaires, qui cependant auraient dû attirer son attention : à leur approche les oiseaux cessaient leurs chants et s’enfuyaient à tire d’ailes ; les fleurs perdaient leur éclat et le feuillage des arbres était pris d’un frissonnement subit ; seules, les couleuvres et les vipères redressaient la tête sur leur passage, et redoublaient leurs sifflements sinistres. Et phénomène étrange, chaque pas du lièvre laissait sur l’herbe une empreinte de feu. Mais, hélas, le moine ne voyait rien ! Ils traversèrent Perdechat et le soleil était déjà très haut dans le ciel, lorsque, haletant, le front couvert de sueur, le moine s’arrêta épuisé. Le lièvre se retourna alors, et la patte levée sembla lui dire avec un air de défi : « Tire donc ta flèche, j’attends ». Mais comme fasciné, n’étant plus maître de lui, le moine reprit sa poursuite. Ils arrivèrent à Virlet et enfin virent l’abbaye devant eux. Le soleil versait à flot ses rayons, sous sa lumière éclatante les toits du monastère resplendissaient comme des plaques d’argent, et le campanile de la chapelle éblouissait de blancheur. Soudain les cloches se mirent à sonner, annonçant l’angélus. Mais à peine le premier coup avait-il tinté, que se dressant sur ses pattes de derrière, les yeux fulgurants et pleins d’un triomphe indicible, le lièvre, d’une voix éclatante, dit au moine chasseur : « Et ta messe ? Ne sais-tu pas qu’il est midi ? » Puis il disparut en fumée, laissant une forte odeur de soufre. Le moine était tombé comme foudroyé. Retrouvé évanoui par les Pères, qui, inquiets, le cherchaient depuis longtemps, il put, grâce à leurs soins, revenir quelques instants à la vie et, quand il reprit ses sens, ses mains s’agitaient comme pour repousser une vision horrible. Or, il mourut ce jour même de la Bonne Dame qu’il avait, à sa manière, voulu fêter ; ayant raconté son aventure, ayant surtout, avec repentir, prié Dieu de lui pardonner. Puisse le seigneur lui avoir fait grâce de son paradis !
- Bulletin municipal 2009-2010
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